jeudi 11 octobre 2012

Jalousie

Vous connaissez tous la jalousie. Celle qu'on ressent en classe quand vos amis ont tous eu de meilleurs résultats que vous par exemple, quand ils sont meilleurs en sport. Quand vous voyez quelqu'un qui possède quelque chose que vous n'avez pas. Il y a aussi la jalousie dans les couples, dont on parle souvent, le plus souvent même je crois. La peur de perdre son âme soeur dès qu'on le voit traîner avec quelqu'un susceptible de vous remplacer (j'aurais bien dis de sexe opposé mais en fait ça dépend xD). Pas que je connaisse ça, mais je l'ai lu, je l'ai vu, j'en ai entendu parler. Il y en a pour qui c'est maladif.
Vous saviez qu'il peut aussi y avoir de la jalousie dans l'amitié?
Je crois que je m'en étais déjà rendue compte avant, mais ça m'est revenu à l'esprit grâce à une discussion à l'instant avec un ami (qui se reconnaîtra, c'est mon seul lecteur, le seul que je connaisse et qui se manifeste en tout cas xD). Il craignait que je rencontre d'autres gens, que je les trouve mieux que lui, que je l'oublie et que j'oublie notre amitié.
Je comprend très bien ça.
Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite pourtant, que j'avais déjà vécu ça. C'est seulement aujourd'hui que j'ai compris, je crois (ou alors re-compris, qui sait avec ma célèbre mémoire de poisson rouge!).
Avant, pendant une bonne période, j'étais seule moi aussi. Sans véritable ami. Chaque connaissance que je me faisais, c'est peut-être stupide, mais ça ne me faisait jamais plaisir d'apprendre qu'elle avait des amis. Je savais que ces amis l'éloigneraient de moi, et que je me retrouverais encore seule. Dans les groupes, je suis toujours celle qui est dans son coin. Surtout quand on est trois. C'est dur de n'exclure personne quand on est à trois.
J'avais peu de gens avec qui je m'entendais réellement bien à l'époque, et jamais dans ma classe, alors évidemment, dès que j'en trouvais, j'avais peur de les perdre. Je ne sais pas ce qui m'a enlevé à ma "seule" vraie amie du collège, Elise. Elle disait vouloir retourner avec ses "anciens" amis (si elle les avait un jour "quitté"), en me quittant moi même par la même occasion. Peut-être aussi qu'on était plus sur la même longueur d'onde. Qu'elle ne m'avait jamais apprécié comme moi je l'avais appréciée. Je ne sais pas, je ne le saurais peut-être jamais. J'en ai discuté depuis avec des gens, ils me demandaient pourquoi je n'allais pas lui en parler franchement. Depuis notre "séparation" (j'ai l'impression de parler d'une histoire d'amour en utilisant les mots entre guillemets xD), elle ne me dit plus bonjour, ne me regarde plus, comme si on ne se connaissait pas. On ne discute plus, plus du tout, c'est pourtant pas faute d'avoir essayer de garder le contact et de rester en bon termes! Maintenant, j'ai abandonné, je me contente de l'ignorer. Elle ne veut plus de moi? Très bien. Les autres ont peut-être raison, elle n'en vaut pas la peine. Quand je la regarde avec ses amies, je la voie avoir avec elles un comportement qu'elle n'a jamais eu avec moi. Pourquoi a-t-elle traîné avec moi dans ce cas. Qu'est-ce qui s'est vraiment bâti comme relation entre nous? J'aimerais lui en parler, je crois que ça me ferait du bien, mais je n'ose pas. Et puis que lui dire? Franchement, vous me voyez aller vers elle en plein couloir ou sous le préau, alors qu'elle serait avec des amies, lui demander de me parler de quand on était amies, au collège? Je pense être trop timide pour cela.
Je parlais de jalousie à la base, mais c'est ça. Savoir que mes amis ont eux même des relations avec d'autres, c'est stupide, ça me fait toujours un peu peur. J'ai été seule, je m'y suis plus ou moins adaptée, mais je n'ai jamais cessé de vouloir y remédier. On ne peut pas vraiment s'y habituer. C'est pour ça qu'on est plus ou moins jaloux. En réalité, on a peur. Comme l'amoureux qui craint de se retrouver tout seul. Finalement, ce n'est peut-être pas si éloigné de la jalousie de quand les autres ont quelque chose que l'on a pas, même si à première vue ça n'a rien à voir. Le lien, c'est ce quelque chose qu'on a pas ou qu'on a peur de perdre, et qu'on aimerait gagner. Sauf qu'à mon sens, l'amitié et l'amour sont infiniment plus importants que des objets ou des bonnes notes. Alors peut-être (j'espère!) que ça va se calmer, car ma situation sociale s'améliore sans cesse, mais en attendant, je préfère continuer à être jalouse, ça voudra dire que je tiens à mes amis, et pas parce qu'ils m'empêchent d'être seule, parce que je tiens réellement à eux <3

lundi 18 juin 2012

Petit ras-le-bol de l'école

Ou plus exactement du concept d'obligation. Entre autre.
Bon, déjà, c'est la fin de l'année. Ça explique que l'école commencait à me gonfler il y a peu (surtout qu'avec la fin du trimestre les contrôles tombent aussi nombreux que les gouttes quand il pleut).
Là, Dieu merci, a pu cours. Mais, parce qu'il y a un mais, c'est pas les vacances. Pourquoi? Parce qu'il faut réviser pour le bac!
Je l'ai déjà dis que j'aimais pas le concept du bac?
Non?
Bah c'est fait.
Enfin ça date pas d'hier. J'aime pas le concept de contrôle. J'aime pas le concept d'école. J'aimerais aller à l'école de Summerhill en Angleterre u__u (Pour résumé, c'est une école avec une façon d'enseigner libertaire, un peu anarchiste si vous voulez).
Ça me rappelle un petit texte vu sur Facebook, pris sur "Jetetroll", "Catroll" ou "9BLAGUE", je sais plus.

"Je ne déteste pas l'école
Je déteste juste :
les profs, les devoirs, les examens et le fait de devoir me réveiller tôt tous les matins"

Ca illustre assez (voir même très) bien ce que je reproche à l'école xD
Bon, sauf pour les profs. Il y en a des sympas, des biens (mon prof d'histoire-géo de 3ème *w* <3), mais, hum, bon, faut avouer, la plupart du temps en ce moment, ils sont plus moyens ou nuls. Ou cons, ça arrive aussi, pas mal même. Comme certains de mes profs de seconde...
Revenons-en à nos moutons.
Bon, je râle pour ne rien dire. Je vais plutôt bien en ce moment (les vacances approche, yeah! =D J'ai déjà une tonne de trucs de prévus pour les dites vacances je pourrais jamais tout faire xD), et puis l'école, même si on pourrait la changer un peu, c'est pas si chiant, y'a plein de mômes qui rêvent d'aller à l'école. Y'en a même qui rêvent de manger à leur faim u__u
Alors bon, certes, moi, je suis pas à plaindre. Juste que bon, si on pouvait changer quelques trucs... Y'a plein de choses intéressantes qu'on apprend à l'école, mais le concept d'obligation me gâche le plaisir je trouve. Donnez-moi le choix de faire quelque chose, je le ferais vite et bien, avec plaisir. Ordonnez-moi de faire cette même chose, je penserais sérieusement à ne pas le faire, le ferais peut-être à contrecœur, lentement, et ça me laissera un mauvais souvenir de la personne qui me l'a ordonné.
Je l'ai déjà dis que j'étais un peu anarchiste sur les bords?
Je veux dire, y'a une façon de demander les choses. Je nie pas que ce qu'on apprend à l'école serve plus tard. Moi j'aime l'histoire, m'enfin quand on me dit "apprend tout ça, tous ces chapitres, toutes ces dates", bizarrement, je me met à détester ça.
Et puis c'est un peu chiant de réviser toute la journée alors qu'on aimerait plutôt faire comme si on était en vacances... Bon, là aussi, je suis un peu mal placée pour critiquer x) Vu que je passe pas mal de temps à faire totalement autre chose que les révisions (j'ai pas dit que je faisais de l'ordi pendant le temps en question! M'enfin j'avoue, y'a ça aussi, pas mal...).
Et... Voilà. C'était juste pour le dire.
J'ai l'impression que ça détonne un peu par rapport à mes autres messages, mais tant pis ;)

mardi 12 juin 2012

Problèmes de compréhension

Je pensais à un autre mot au début pour le titre mais je l'ai oublié. Ça illustre assez bien la source de mon problème en fait : j'apprend des nouveaux mots en anglais, japonais et tout, mais à côté j'ai l'impression de les oublier en français (et en espagnol c'est pire, le vide intersidéral! Bref, je m'égare). Je devrais dire problèmes pour échanger, problèmes pour parler... Mince, je ne retrouve pas le mot auquel je pensais! Il était plus juste que les autres pourtant. Voilà le soucis. Je manque de clarté, de précision quand je m'exprime, parce que le mot juste se barre toujours à ce moment là. Et ça m'arrive tous le temps en ce moment. En tout cas c'est la sensation que j'ai, et j'en ai eu la preuve aujourd'hui. Alors que sur les forums j'ai tendance à user et abuser des smileys pour que les gens comprennent bien mon état d'esprit, j'ai eu un accrochage parce que je ne trouvais pas le bon mot (et le mot en question est toujours pas revenu entre temps >.<). Et il y a eu malentendu, et pour une fois j'abusais pas de smiley (ce qui m'arrive quand j'suis pas de bonne humeur en fait)... L'autre l'a plutôt mal pris, heureusement j'ai réussi à faire marche arrière (un peu à contre coeur mais ça aurait été stupide de faire l'inverse, je suis déjà de trop mauvaise foie pour retourner en arrière IRL alors que j'ai totalement tord, alors sur l'ordi, même si la situation est différente, autant abandonner quand je suis pas fichue d'exprimer clairement ce que je pense. Mais ce problème de compréhension m'agace. Problème pour traduire ce que je pense en mots. Je crois que c'est pour ça que j'aime tant écrire. Parce que ça m'entraîne (et quand je penses à comment je parlerais sans ça... Gosh!). Parce que là, au moins, je peux chercher le mot juste. Sauf que des fois, je réfléchis pas ou je suis trop impatiente, ou les parents me pressent, et je perd cet avantage. Et je le regrette. Et ça m'agace. L'autre jour, sur un forum que j'affectionne particulièrement, un membre a exposé la thèse d'une personne, je sais plus qui, un mec connu sans doute, disant que le langage était une illusion, qu'on ne se comprendrait jamais totalement entre nous. C'est pas totalement faux, mais je pense que c'est pas totalement vrai non plus. Il y a des gens qui savent transmettre parfaitement leurs pensées, et c'est ces gens qui parlent sur la même longueur d'onde, le même langage j'ai envie de dire, que vous, ces gens vous marquent, parce que vous les comprenez merveilleusement bien. En ce qui me concerne, ce sont des écrivains, et le premier (et seul sur son podium pour l'instant), c'est Pierre Bottero. Alors voilà. Des rêves, j'en ai plein. Me trouver moi. Devenir en accord avec moi. Trouver des gens qui sont sur la même longueur d'onde que moi, pas seulement sur l'ordi, mais aussi IRL, ça me ferait du bien, parce que sur l'ordi et IRL, c'est pas pareil (et les parents me prennent pour une no life ou je sais pas quoi). Mes rêves, c'est d'apprendre plein de langue (vu comment je communique en français j'ai déjà des progrès à faire dans ma langue natale!). Apprendre l'informatique. Apprendre à parler chat, à parler félin. Apprendre... Moi, je veux tout savoir, mais je veux pas apprendre n'importe comment. L'école nous apprend plein de choses, mais alors ce que je n'aime pas ce système! J'ai commencé sur quelque chose, je pars totalement ailleurs! Pourtant c'est pas encore totalement différent du sujet d'origine. Je parle pas seulement pour entraîner ma parole à être aussi juste que ma pensée, je parle parce que j'ai besoin de partager. Je parle parce que "Y a des choses qu’aucun mot n’explique", mais que j'ai envie d'expliquer par des mots quand même, parce qu'il y a des gens qui y arrivent, alors pourquoi pas moi. Je parle parce que "A quoi bon être heureux si l'on a personne à qui le chanter?", et parce que "Happiness only real when shared (Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé)". Et pour plein d'autres raisons. PS : Les phrases entre guillemets sont des citations trouvées au hasard du net. Mais je ne sais pas si leurs propriétaires aimeraient que je les cites ici, alors elles resteront des citations anonymes (de toute façon ce sont des membres de forum qui ont dit ça, m'étonnerait que vous vouliez vous inscrire sur le forum juste pour rencontrer le membre qui a dit ça, encore moins que vous le/la connaissiez déjà xD)

dimanche 22 avril 2012

Jumeaux

Je viens de me rendre compte que deux des titres de mes articles se ressemblent beaucoup. "Incomprise" et "Incompréhension". Les autres véhiculent finalement la même idée. "Solitude".
Un mot, simple, complet, compact. Trois mots contenant la raison de vivre de ce blog. Ma douleur de solitaire. Je préférerais dire ma douleur d'exclue. Je suis solitaire parce que je n'ai pas le choix, c'est différent.
Il faudrait deux mots. Deux mots pour dire l'envie d'être seul qu'on a tous parfois, un mot pour ceux dont la solitude est un trait de caractère.
Et un autre pour les solitaire, pour la solitude, celle de l'exclusion, celle que l'on ne choisit pas. Celle qui nous transforme, et à laquelle on aimerait remédier.

samedi 21 avril 2012

Incomprise

Être seule est déjà dur.
J'ai de la famille autour de moi. Mes parents. En ce moment une correspondante canadienne qui va bientôt repartir. Mais je reste seule.
Je vais sur internet, je parle à des gens, des gens dont beaucoup me sont plus proches que d'autres IRL (=In Real Life, dans la vraie vie). Mais ce n'est pas pareil que les voir en vrai.
Ma correspondante, elle est invitée à sortir avec ses amies. Elle va au cinéma avec eux. Elle dort chez ses amies. Elle va faire la fête chez elles, fêter des anniversaires. Mes camarades de classe, ma cousine, des connaissances, des adolescents plus ou moins de mon âge, me parlent des fêtes auxquelles ils participent. Ils fument, boivent, se couchent à pas d'heure.
Pas moi.
Mais en plus, maintenant, on me le reproche. On me dit "pourquoi tu n'essaie pas de te lier?" "Pourquoi tu n'as pas essayé d'aller à la fête à laquelle se rend ta correspondante?". Et d'autres reproches, plus blessants encore. "C'est vrai que quand on voit ton attitude avec les gens, on comprend pourquoi ils ne t'invitent pas". Et je devine la suite : "C'est pour ça que tu es seule".
Et la seule réponse que j'ai envie de leur offrir, c'est "Connards".
Pourquoi?
Simple. Ils ne comprennent pas. Ne peuvent pas comprendre.
Mes amis, c'est ceux avec qui je parle sur internet. Ce qui me permet de tenir, c'est mon univers, les forums RPs, les livres, les mangas. Mes rêves, mes projets.
Sauf que voilà, les parents n'apprécient pas de me voir tant sur l'ordinateur. Ils n'ont pas conscience de la diversité de ce que j'y fais, de l'importance que cela a pour moi.
Et ne comprendrons jamais, probablement, même si je le leur explique. Pas assez patient, pas assez ouverts, trop bornés.
Pourquoi ai-je envie d'ajouter "trop stupides"?
J'allais vers les autres avant. J'étais seule, c'était le début de ma solitude, alors j'essayais d'y remédier. J'allais dans des groupes nombreux mais j'étais invisible, je prenais une amie en tête à tête mais elle finissait toujours par partir et m'oublier, agissant ensuite comme si nous ne nous étions pas connues.
Alors on est seul. Et son s'adapte. On trouve d'autres solutions pour ne plus se sentir seul, et cela nous rend différent. On finit par ne plus savoir comment se comporter, comment se faire des amis, jusqu'à considérer des choses normales pour certains comme des contraintes. Les attendre pour manger au self par exemple, ou pour quitter la table.
Alors que pour d'autres, c'est juste impensable de manger seul au self. S'ils savaient combien de fois ça m'était arrivé. Combien maintenant, ça me laissait indifférente, voir je recherchais cela.
Cela me rappelle une phrase lue dans un de mes livres préférées : "Je ne cherche pas la solitude, juste de vrais compagnons. Des compagnons avec qui partager un rire, une pensée, un silence".
Modifiée la phrase, pour que vous compreniez, mais je pense que l'idée y est.
Aujourd'hui quand, enfin, je rencontre quelqu'un de réceptif, j'en suis tellement heureuse - parce que oui, ça m'arrive toujours - que je ne peux m'empêcher de l'ensevelir sous mes paroles au point de ne pas le laisser parler. Et ça n'aide pas. Et les parents vous reprochent de ne pas laisser les gens s'exprimer.
Mais si seulement quelqu'un pouvait me comprendre, pouvait s'accorder à ce que je suis.
Si je pouvais trouver un ami que je puisse voir en vrai! Car j'en ai sur la toile mais, malgré notre amitié, ce n'est pas pareil que dans la vraie vie, et ça n'est pas prêt d'être pareil.
J'ai le sentiment que je n'y arriverais pas. Je n'ose plus m'avancer, je n'ose plus chercher, plus en parler, plus quémander de l'aide. Je pleure en silence, je me sens stupide, je me tais. A qui parler? A qui se confier? Les confidents à ma dispositions auront toujours à un moment où à un autre le mot de travers qui vous fait vous fermer comme une huître.
Tant pis. Je vis toujours, je pleure, je ris. Peut-être qu'un jour, je ne serais plus seule. Qu'un jour je vivrais l'amitié comme quand j'étais petite, comme quand j'étais à l'école primaire. Comme avec cette amie que j'ai eu au collège qui m'a quitté et qui donne l'impression quand on se croise dans les couloirs de ne m'avoir jamais connue.
Peut-être qu'un jour je vivrais l'amour, comme dans ces livres que j'aime tant.
Peut-être. En attendant, je peux tenir. Et je sais que je peux extérioriser un peu de ces sentiments qui tourbillonnent alors en moi. Et j'espère toujours, un jour, que ça s'arrangera.
Qu'un jour ça ira mieux.
Que quelqu'un comprendra.
Me comprendra.
Parce que j'ai beau essayer de m'ouvrir, de m'adapter aux autres, parfois même si cela ne se voit pas de faire plaisir.
Mais, même si je n'ose pas l'avouer, j'aimerais qu'on fasse de même pour moi.
Qu'on me comprenne.

vendredi 18 novembre 2011

Différences

La vie, c'est toi, parce que si tu n'existes plus, plus rien n'existe. Et ça veut aussi dire que chacun est unique, tellement unique que tu ne peux qu'avoir quelques points communs avec quelqu'un. Des fois, quand je vois les gens, j'ai qu'une envie, m'enfermer dans ma bulle, me contenter du net pour avoir les spoilers pour Détective Conan et télécharger les épisodes, avoir plein de chats, bref, je dois être en mode déprime.
C'est pas la première fois que j'ai ce genre de pensée, ce désir de trouver quelqu'un qui, plus que me ressembler, soit comme moi. Sauf que c'est impossible, et qu'il y a des jours, où, va savoir pourquoi, ça m'agace prodigieusement. Alors des fois, je me dis que le mieux, c'est de lire l'avis des autres, parce que des fois ça m'intéresse sans m'agacer, mais que dès que j'ouvre ma grande gueule, je me sens pas à ma place. J'ai toujours eu cette impression, que quand c'est moi qui parle, y'a quelque chose de différent dans la réaction des gens que quand c'est quelqu'un d'autre. Vous allez me dire, normal, chacun est différent, tout ça, mais bon, y'a des limites quoi.
Ah, et j'vais peut-être aller voir un psy prochainement pour ces histoires. Comme ça, au moins, je parlerais à quelqu'un et pas à blog que personne ne lit (ou alors pas beaucoup de monde je pense parce que je vois pas comment ils tomberaient dessus). J'ai mis le lien sur un de mes blogs assez fréquentés pourtant, mais après une de mes connaissances m'en a parlé, je me suis sentie gênée et j'ai viré le lien. La personne en question était très gentille hein, c'est pas le problème, mais bon, ce truc, depuis le temps que ça me travaille, j'ai pris l'habitude d'en parler le moins possible. C'est con, mais bon. Des fois, j'me dis, tant qu'à faire, autant continuer à porter ce fardeau toute seule dans mon coin... Je sais même pas d'où elle sort cette idée à la con... J'ai pourtant pas l'impression d'être maso, mais bon... Ca fait du bien de parler aux gens pourtant, quand on rencontre les bonnes personnes à qui parler. Le soucis, c'est que quand ces perles rares arrivent, je les bouffe littéralement en les innondant, étouffant de paroles version racontage de life & de trucs inutiles et je les colle de peur de les voir disparaître, bref, j'ai l'impression de faire très mauvaise impression mais qu'en face, la personne est trop polie ou quoi pour me le signaler. Alors quoi, ça va donner quoi avec le psy? Va-t-il me mettre en confiance? Ou elle remarque. Et surtout, est-ce que se sera quelqu'un qui fait son boulot sérieusement et a vraiment envie d'aider les gens? Et si il me dit des trucs qui passent mal? Pas envie de péter les plombs devant un inconnu moi, ça m'arrive suffisament avec mes parents et occasionnellement sur le net, ou dans la réalité, et à chaque fois (pour la réalité et le net, les parents c'est différent), je m'en veux toujours (quoique, des fois, c'est pas ma faute aussi, oui oui, ça peut arriver).
Alors, bah je dis merde quoi, c'est le genre de jours où j'ai tellement hâte de vivre seule, dans un appart' ou quoi, d'être indépendante (ce qui est pas pour tout de suite) et de vivre ma vie comme je l'entend.
En plus, aujourd'hui, sérieux, j'avais l'impression d'être une grosse otaku. On était en sport et je pense à Détective Conan parce qu'y a eu des spoils intéressants dessus, et là je me réveil et je me dis "Punaise faut pas que je pense à ça en cours", bah les otaku au Japon c'est pareil, ils font style ils sont normaux au boulot (moi j'bosse pas, j'étudie, mais c'est l'équivalent) et moi pareil, j'parle pas de Détective Conan, j'préfère encore parler de chats, je réserve ça (parler de Détective Conan) à quand je suis chez moi, sur l'ordi...
Bref, comment parler pour ne rien dire...

samedi 28 mai 2011

Solitude

Je me sens toujours seule, et en plus, j'ai des notes pourries parce que je ne fiche rien en cours. J'admet, c'est pour beaucoup ma faute, chez moi, je suis toujours sur l'ordinateur plutôt que de faire mes devoirs, d'autant que j'ai du mal à m'y mettre. Certes, la classe horrible qui est la mienne cette année n'explique pas tout, mais beaucoup quand même, c'est plus facile de bosser quand tous le monde fait pareil... Et inversement. Mais je pense aussi que, indirectement, ma solitude en est responsable, même si j'aurais du pouvoir réagir si j'avais voulu. C'est toujours pareil dans ces cas, tous le monde est un peu coupable. Ma mère voit bien que j'ai du mal à me mettre au boulot et que je passe beaucoup (trop) de temps sur l'ordinateur, en plus, elle a bien vu que j'avait des lacunes en maths, pourquoi elle n'a pas insisté? Mais d'accord, ce n'est pas du tout sa faute, j'ai tout fait pour qu'elle me laisse tranquille.
En étant seule, je cherchais quelqu'un, une présence, et comme j'aime écrire et que j'étais à l'aise en informatique, j'ai trouvé les forums RPG, avec un tas de gens qui partageaient, sur les forums RPG, au moins deux passions avec moi : l'écriture et celle de la série concernée, alors je passe du temps sur l'ordi...
Désolée de laisser cet article un peu incomplet et bizarrement construit, c'est parce que je regarde la téloche! Je le referais peut-être plus tard.