Différences

La vie, c'est toi, parce que si tu n'existes plus, plus rien n'existe. Et ça veut aussi dire que chacun est unique, tellement unique que tu ne peux qu'avoir quelques points communs avec quelqu'un. Des fois, quand je vois les gens, j'ai qu'une envie, m'enfermer dans ma bulle, me contenter du net pour avoir les spoilers pour Détective Conan et télécharger les épisodes, avoir plein de chats, bref, je dois être en mode déprime.
C'est pas la première fois que j'ai ce genre de pensée, ce désir de trouver quelqu'un qui, plus que me ressembler, soit comme moi. Sauf que c'est impossible, et qu'il y a des jours, où, va savoir pourquoi, ça m'agace prodigieusement. Alors des fois, je me dis que le mieux, c'est de lire l'avis des autres, parce que des fois ça m'intéresse sans m'agacer, mais que dès que j'ouvre ma grande gueule, je me sens pas à ma place. J'ai toujours eu cette impression, que quand c'est moi qui parle, y'a quelque chose de différent dans la réaction des gens que quand c'est quelqu'un d'autre. Vous allez me dire, normal, chacun est différent, tout ça, mais bon, y'a des limites quoi.
Ah, et j'vais peut-être aller voir un psy prochainement pour ces histoires. Comme ça, au moins, je parlerais à quelqu'un et pas à blog que personne ne lit (ou alors pas beaucoup de monde je pense parce que je vois pas comment ils tomberaient dessus). J'ai mis le lien sur un de mes blogs assez fréquentés pourtant, mais après une de mes connaissances m'en a parlé, je me suis sentie gênée et j'ai viré le lien. La personne en question était très gentille hein, c'est pas le problème, mais bon, ce truc, depuis le temps que ça me travaille, j'ai pris l'habitude d'en parler le moins possible. C'est con, mais bon. Des fois, j'me dis, tant qu'à faire, autant continuer à porter ce fardeau toute seule dans mon coin... Je sais même pas d'où elle sort cette idée à la con... J'ai pourtant pas l'impression d'être maso, mais bon... Ca fait du bien de parler aux gens pourtant, quand on rencontre les bonnes personnes à qui parler. Le soucis, c'est que quand ces perles rares arrivent, je les bouffe littéralement en les innondant, étouffant de paroles version racontage de life & de trucs inutiles et je les colle de peur de les voir disparaître, bref, j'ai l'impression de faire très mauvaise impression mais qu'en face, la personne est trop polie ou quoi pour me le signaler. Alors quoi, ça va donner quoi avec le psy? Va-t-il me mettre en confiance? Ou elle remarque. Et surtout, est-ce que se sera quelqu'un qui fait son boulot sérieusement et a vraiment envie d'aider les gens? Et si il me dit des trucs qui passent mal? Pas envie de péter les plombs devant un inconnu moi, ça m'arrive suffisament avec mes parents et occasionnellement sur le net, ou dans la réalité, et à chaque fois (pour la réalité et le net, les parents c'est différent), je m'en veux toujours (quoique, des fois, c'est pas ma faute aussi, oui oui, ça peut arriver).
Alors, bah je dis merde quoi, c'est le genre de jours où j'ai tellement hâte de vivre seule, dans un appart' ou quoi, d'être indépendante (ce qui est pas pour tout de suite) et de vivre ma vie comme je l'entend.
En plus, aujourd'hui, sérieux, j'avais l'impression d'être une grosse otaku. On était en sport et je pense à Détective Conan parce qu'y a eu des spoils intéressants dessus, et là je me réveil et je me dis "Punaise faut pas que je pense à ça en cours", bah les otaku au Japon c'est pareil, ils font style ils sont normaux au boulot (moi j'bosse pas, j'étudie, mais c'est l'équivalent) et moi pareil, j'parle pas de Détective Conan, j'préfère encore parler de chats, je réserve ça (parler de Détective Conan) à quand je suis chez moi, sur l'ordi...
Bref, comment parler pour ne rien dire...

Solitude

Je me sens toujours seule, et en plus, j'ai des notes pourries parce que je ne fiche rien en cours. J'admet, c'est pour beaucoup ma faute, chez moi, je suis toujours sur l'ordinateur plutôt que de faire mes devoirs, d'autant que j'ai du mal à m'y mettre. Certes, la classe horrible qui est la mienne cette année n'explique pas tout, mais beaucoup quand même, c'est plus facile de bosser quand tous le monde fait pareil... Et inversement. Mais je pense aussi que, indirectement, ma solitude en est responsable, même si j'aurais du pouvoir réagir si j'avais voulu. C'est toujours pareil dans ces cas, tous le monde est un peu coupable. Ma mère voit bien que j'ai du mal à me mettre au boulot et que je passe beaucoup (trop) de temps sur l'ordinateur, en plus, elle a bien vu que j'avait des lacunes en maths, pourquoi elle n'a pas insisté? Mais d'accord, ce n'est pas du tout sa faute, j'ai tout fait pour qu'elle me laisse tranquille.
En étant seule, je cherchais quelqu'un, une présence, et comme j'aime écrire et que j'étais à l'aise en informatique, j'ai trouvé les forums RPG, avec un tas de gens qui partageaient, sur les forums RPG, au moins deux passions avec moi : l'écriture et celle de la série concernée, alors je passe du temps sur l'ordi...
Désolée de laisser cet article un peu incomplet et bizarrement construit, c'est parce que je regarde la téloche! Je le referais peut-être plus tard.

Incompréhension

Les gens m'agacent.

Voyez-vous, je suis une grande fan de Détective Conan, une série policière. Eh bien si la dite série ne m'a appris qu'une chose, c'est bien que certains malentendus pourraient être évités si les gens parlaient plus entre eux, sauf qu'apparemment, communiquer, ils ne savent plus faire. Et ce genre de truc conduit au meurtre.

D'accord, dans mon cas, ce n'est pas aussi grave (à moins que je ne devienne meurtrière à force d'être énervée), il n'empêche que voilà, j'ai un comportement qui gêne les profs en cours, aka je regarde très souvent par la fenêtre quand je réfléchis et aussi pour écouter, et les profs prennent ça pour de la provocation ou/et ne comprennent pas ce que ça veut dire mais ça les énerve. Résultat, mon prof de SPC (Sciences Physiques Chimiques) m'a engueulé aujourd'hui à cause de ça (ce en quoi il a d'ailleurs tort je pense, après tout, je ne lui dit pas comment faire son cours ou comment se tenir en classe), s'énervant d'autant plus que la classe était plutôt agitée aujourd'hui. Mais pourquoi s'en prendre aux bavards qui le gênent? Nan, mieux vaut engueuler celle qui est toute seule au fond et qui emmerde personne! C'est plus pratique, et y'aura personne pour la défendre, en plus, elle est calme et pas chiante.... C'est logique quoi. En plus, je le fais souvent ça, mais non, il se réveille ce jour-là et y va à fond. Mais mince! Avec la prof d'anglais, c'est autre chose, je vais la voir à la fin du cours pour me parler d'un truc et elle me sort que je regarde tous le temps par la fenêtre en disant que oui, c'est de la provocation et tout, que je m'implique pas. Bah punaise, comment elle sait que je regarde jamais la classe, hein? Elle me regarde tous le temps peut-être? Bah non. Et comme elle n'a aucune certitude - parce qu'il est si facile de se planter sur l'attitude de quelqu'un - quand on en parle, on essaie d'être diplomate, et pas limite agressif comme elle! Et moi qui suis très sensible en plus, aka dès que les profs me font une remarque, j'ai envie de pleurer... Bah c'est pas passé loin! Alors conseil aux deux : quand on ne sait pas, on ne juge pas, avouez que dès que j'ai commencé à faire ça, ça aurait été plus simple et plus intelligent de me demander, A LA FIN DU COURS (histoire que je sois pas intimidée par la classe et parce que de toute façon ça les regarde pas), pourquoi je fais ça et si je peux pas éviter parce que ça les gêne. C'est quand même beaucoup plus cool non? En plus, comme ça, j'ai plus des envies de meurtre contre les dit-profs! Bon, envie de meurtre, c'est exagéré, mais voilà quoi, le prof de SPC, je l'aimais bien jusqu'à maintenant, et là, clac, il dégringole dans mon estime! Je peux vous dire que je vais lui faire la gueule moi... Encore j'aurais bavardé quoi! Ou qu'il m'aurait prévenu les cours d'avant, et de façon claire... Mais non! Franchement...

En plus, c'est ironique, parce que la prof d'anglais m'a dit qu'en plus, je participais pas. Si elle avait fait plus attention, aujourd'hui, j'ai participé une fois de mon propre chef, ce qui est rare, et ensuite, avant, si je participais pas, c'était par timidité, et j'ai arrêté pour ça et aussi parce que les profs ne m'intéressent pas si souvent que ça, aka on lève la main pendant une éternité sans avoir de réponse, et pas mieux quand on veut une précision. Et les profs s'étonnent après...

Alors faut pas s'étonner que je sois énervée après. En anglais, je vais essayer de m'améliorer (sauf si elle me fait encore des réflexion sur ce ton, mais bon, comme j'ai des intérêts derrière), par contre, le prof de SPC peut toujours aller voir sur la lune si il y est, c'est à lui de s'excuser! Déjà, en sois, sa réaction était franchement trop agressive, et c'était la première fois en plus, si on omet le vague "Il fait beau dehors?" qu'il m'a sorti un peu avant de me gueuler dessus...

Poésie marchombre

Besoin de se confier
Repli sur soi
solitude

Sentiments emprisonnés
Désir de les voir s'envoler
Partage



/!\ IMPORTANT /!\
La poésie marchombre viens de la trilogie "Ellana", de Pierre Bottero. Ces poèmes sont de moi, mais leur "concept" viens de l'auteur, et si vous n'avez pas lu les livres, vous n'y comprendrez sans doute rien!

J'en ai marre d'avoir l'impression d'être une asociale

I'm alone but I'm not proud.
En traduction, j'en ai marre. J'ai envie de parler, de révéler le fond de mon mal-être, plus que jamais, et j'y arrive pas. En fait si, j'ai commencé à m'ouvrir à quelqu'un sur MSN. J'ai même pensé à donner le lien de ce blog à des gens qui me connaissent, mais j'y arrive pas. Pourquoi? Bonne question. J'ai parfois des peurs qui n'ont pas de raison d'être. Celles des araignées par exemple, mais pas que... Ca me rappelle des souvenirs pas précisemment agréable, donc je vais m'arrêter là.
Même écrire ne suffit pas pour dire exactement ce que j'ai sur le coeur. Et avec mes problèmes pour m'exprimer en ce moment ça n'arrange rien... J'ai désespéremment envie de parler, je n'y arrive pas.
Dans les livres, il y a les bonnes personnes au bon moments pour les autres, qui ont exactement les réactions qu'il faut. Dans la réalité, c'est hélas plus rare. Bon, ça existe, des fois, j'ose parler, des fois, ça fait du bien. Mais j'ai trop peu souvent l'impression que c'est le bon moment. C'est que, les gens "bien" se font rares...
On ne se rend pas compte à quel point c'est dur de parler ce qu'on a sur le coeur. De ce qu'on a vraiment au fond du coeur je veux dire.
Autre côté casse-pied : des messages sans queue ni tête. C'est vrai quoi, ici, je me confie mais à qui? Est-ce que les gens qui me liront, si il y en a un jour, comprendront ces mots? Je ne sais pas pourquoi, mais je pense naturellement aux gens pas très fins de ma classe...
En fait, c'est pas très pratique d'essayer de confier ses pensées, surtout qu'aujourd'hui, je me rend particulièrement compte que c'est peut-être stupide d'ouvrir son coeur à la toile, je vais donc m'arrêter pour aujourd'hui. Il n'empêche que parfois, pour dire ce que j'avais en tête en commençant à écrire, je ne comprend pas les réaction des autres, alors que je devrais les comprendre. Ca viens aussi du fait que je ne me met pas assez à leur place...

Je me sens coupable

Normalement, j'aime soigner ma présentation un minimum. Rien d'extraordinaire, juste mettre une image, au moins. Là, je n'ai pas trop envie. Mes journaux intimes sont fait de textes, pas de dessins. Je suppose que chacun est différent sur ce point.
Aujourd'hui, je me sens coupable de la culpabilité d'une autre, vous me suivez? L'erreur vient de moi, trop impatiente, mais c'est elle qui se sent coupable, et voulant réparer son erreur, elle a voulu, en quelque sorte, tout recommencer, et je n'ai pas eu le courage de lui dire que non, je n'avais pas envie de recommencer pour une petite erreur comme ça. Un "détail" qu'elle ne considère pas comme ça. C'est pas grand chose mais ça lui a apparemment plombé le moral, et je m'en sens coupable, d'autant plus que je ne savais vraiment pas comment lui remonter le moral. Je n'ai aucune expérience dans ce genre de situation, je ne sais pas comment rassurer, et par internet... Quoique, je me demande si je ne suis pas plus douée pour ça derrière mon écran que dans la vraie vie, qui sait...

Quand on ne sait pas vers qui se tourner...

C'est drôle, en quelque sorte. Ca fait pas mal de temps que j'utilise un (plusieurs en fait) journal intime pour épancher mon besoin incesant de parler, de me confier. Problème? Je cherche trop mes mots quand je suis avec des vrais gens, et donc je peux difficilement exprimer ce que j'ai sur le coeur... C'est infernal, je trouve, de ne pas pouvoir se confier. Mes parents ne me comprennent pas, et ont des réactions dont je me passerais bien, je ne me confie donc pas à eux. Non, j'ai commencé un blog pour raconter ma vie sur internet, là où tous le monde peut le voir mais où, probablement, très peu de monde passera. J'aimerais juste que si quelqu'un vient un jour ici, il laisse un commentaire constructif, si il décide d'en laisser un (pour une fois, je n'oblige personne, le but de ce blog n'est pas d'avoir des tas de coms ou même d'être connu, je veux juste parler et savoir que des gens peuvent le voir, contrairement aux mots que j'enferme entre deux pages).
Voilà, tout ça pour présenter le blog et dire à quoi il servira. C'est aussi une façon de dire que je suis une grosse bavarde, et pourtant, je me sens toujours seule, et je ne sais toujours pas comment y remédier...